COEUR SANS ECHO
ven. 19 juil.
|Au Vieux Balancier
Réservation
19 juil. 2024, 11:30 – 12:30
Au Vieux Balancier, 2 Rue Amphoux, 84000 Avignon, France
A propos du spectacle
De : Federico García Lorca
Par : Jean Leloup
Mise en scène : Jean Leloup
Création sur les poèmes les plus puissants de Lorca qui accèdent à l’universel dans sa force de vie et de contraste, les grandes émotions et étapes de l’existence, leurs appels aux éléments naturels et cosmogoniques et leur dimension mythique. Ils participent tous aux différentes douleurs obligatoires et nécessaires qui forgent notre grande « désillusion », mais sans amertume véritable puisque l’écriture de Lorca chante l’éveil total des sens, le mystère et la puissance de la vie, sa poésie.
A travers la présence d’une figure oscillant entre le matador (figure emblématique du jeu avec la mort, celui qui la frôle, la provoque) et un pierrot lunaire (allégorie de la poésie et du sourire/rire du clown blanc, nécessaires pour rendre supportables les douleurs de nos vies), une évolution du costume tout au long du voyage poétique, une cape rouge, une chaise et un prie-Dieu, grâce aussi à la musique Flamenco, des figures graphiques et des images en mouvement qui évolueront et feront entendre ou voir ses plus beaux textes en espagnol et surtout en français : Murió al amanecer / Il mourut à l’aube; El niño loco / L’enfant fou; Soneto/ Sonnet; Romance sonámbulo / romance somnambule; Muerto de Amor / Mort d’Amour; Soledad / Solitude; Casidas de las Palomas Oscuras / Casida des colombes obscures; Llanto por Ignacio Sanchez Mejias (I- La cogida y la muerte, Il- La sangre derramada, III- Cuerpo presente, IV- Alma ausente) / Champs funèbres pour Ignacio Sanchez Mejias (I- La blessure et la mort, Il- Le sang répandu, III- Corps présent, IV- Âme absente); Soneto / Sonnet de la douce plainte ; Gacela de la mort obscure et Panorama aveugle de New York.
Lorca utilise “des mots simples” en “un certain ordre assemblés” pour décrire, décrypter, traduire ou évoquer le grand mystère de la vie, la joie et la souffrance des hommes, tous différents, tous pareils, et qui s’appellent tous Adam. Son vocabulaire est semblable à celui des Paraboles : le jour, la nuit, le soleil, la lune, l’ombre et la lumière, l’amour et la mort, le marbre ou l’olivier. Et puis l’oeillet qui est son lys des champs. Des mots dont le lecteur connaît bien la musique. Comme ajoute le poète Jorge Guillen, “sa clarté est envahissante.” Lorca, même s’il prend des libertés, rend souvent hommage au peuple de Grenade et inscrit souvent sa poésie dans une tradition poétique et musicale andalouse : un retour aux sources et à la présence arabe, gitane et juive. Un « romancero » (genre appartenant à la tradition poétique espagnole) est consacré aux gitans, comme pour réconcilier les deux mondes. Avec toutes les formes se référant au « Cante », la musique et le chant deviennent deux éléments constitutifs du poème lorquien.
Production : Compagnie LA MEUTE
Avec le soutien de l’Ambassade d’Espagne.
Durée :1h
Tarifs :
· Normal : 17€
· Abonné : 12€
· Réduit: 12€
· Enfant : 10€